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jazznicknames.com


  

Concerts (suite)

En écoute : John Pizzarelli - Lulu's Back In Town


          New York - Blue Note - 22/05/2009 - Ahmad JAMAL


Ahmad JAMAL (Piano), James CAMMACK (Bass), James JOHNSON (Drums), Manolo BADRENA (Percussions)


Comment aller à New York sans écouter du Jazz ?

J'ai donc passé la soirée du 22 mai au Blue Note, l'un des plus célèbres clubs de Greenwich Village.

A l'affiche, une des figures emblématiques du Jazz, le pianiste Ahmad JAMAL.

A ses côtés, le bassiste James CAMMACK, James JOHNSON qui remplace son batteur habituel, Idris MUHAMMAD et le percussionniste

Manolo BRADRENA, musicien de studio très recherché et membre de Weather Report dans les années 70.

Les prestations sur scène d'Ahmad JAMAL deviennent rares et sont dons toujours un évènement.

La preuve, la présence dans la salle du crooner Tony BENNETT. Le répertoire est principalement composé de morceaux issus du dernier

enregistrement d'Ahmad "It's Magic", en particulier un superbe morceau intitulé "Back To The Island" ainsi qu'une étonnante reprise

de "Wave" de Tom JOBIM.


En fin de set, le pianiste nous gratifie de son morceau fétiche "Poinciana", fleuron de l'un des disques

mythiques du Jazz moderne "Ahmad Jamal - Live At The Pershing".

Ahmad JAMAL revendique l'influence d'Erroll GARDNER mais il y a bien longtemps qu'il a trouvé son style propre qui allie un jeu an accords

puissants et des phrases mélodiques inventives, véritables dentelles de la main droite.

Concert parfait qui met en évidence la totale complicité des musiciens et le bonheur de jouer d'un "jeune homme" de 79 ans.

Après le set, j'ai eu la chance d'être recu par Ahmad JAMAL, dans sa loge, et de deviser quelques minutes avec lui.

          Vancouver International Jazz Festival - Queen Elisabeth Theatre - 03/07/2010 - John PIZZARELLI Quartet


John PIZZARELLI (Vocal, Guitar), Larry FULLER (Piano), Martin PIZZARELLI (Bass), Tony TEDESCO (Drums)


J'apprécie ce chanteur et guitariste depuis de nombreuses années.

Il se produit régulièrement à New York, en particulier au Birdland, mais hasard de la programmation, je n'avais jamais eu l'opportunité de l'entendre lors de mes séjours dans cette ville.

C'est à l'occasion d'une soirée de transit à Vancouver, entre Seattle et Anchorage, que j'ai enfin pu le voir sur scène dans le cadre de la soirée de clôture du "Vancouver Internationnal Jazz Festival".

Je passe sous silence la prestation, dans cette même soirée, de la jeune chanteuse Nikki YANOFSKY. Présentée comme la nouvelle grande star du Jazz vocal canadien, ce n'est en

réalité qu'une future chanteuse de variété, habilement managée, qui ne possède malheureusement pas le bien le plus précieux des Jazzmen, le swing.



En revanche, en matière de swing, John PIZZARELLI est un véritable maître !

Ce qui frappe en premeir, c'est son aisance sur scène. Il plaisante avec le public, raconte des histoires et s'eprime musicalement en totale osmose avec son trio duquel émerge

l'excellent pinaiste Larry FULLER que l'on a entendu, par ailleurs, avec Anita O'DAY, Ray BROWN ou Phil WOODS.

John PIZZARELLI est un vrai crooner et un remarquable guitariste. Sa spécialité, il double vocalement ses chorus de guitare à l'instar d'un Slam STEWART à la contrebasse.


Le répertoire est essentiellement composé de standards principalement issus des enregistrements que le musicien a consacrés à Franck SINATRA, aux BEATLES et à Duke ELLINGTON.


Certes, des esprits chagrins pourraient lui reprocher de ne pas être un créateur, un innovateur, mais le Jazz a besoin de ces artistes qui perpétuent l'héritage avec infiniment de talent.


Chapeau, Mr PIZZARELLI !

Ahmad Jamal
With Ahmad Jamal
Ahmad Jamal Autograph

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